ELITE DANGEROUS (De Frontier Developments) [Test/PC/XBOX One/PS4]

coverCe matin, j’me suis levé avec l’envie de vous partager un gros morceau, un jeu tellement énorme et fabuleux qu’il est capable de me tenir des heures entières, que dis-je des nuits, tellement il m’a plongé, attiré, captivé par sa recette simple et terriblement efficace.

Si vous êtes fans de simulations, vous avez du voir tout le tapage médiatique fait autour de Star Citizen (et nous y viendrons, un jour, promis.), ce jeu développé par une légende vivante, Chris Roberts, qui demandait deux millions de dollars de crowdfunding, et a dépassé largement passé les 45 millions depuis, et qui se veut le futur du SpaceSim, mais en vue FPS, et en Sandbox. Mais le développement est annoncé comme lent et prévu fin 2016 si mes souvenirs sont bons. A l’heure actuelle, seul le module de Dogfight (combat spatial instancié) est disponible, mais vend largement du rêve.

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Néanmoins, de l’autre coté de la rivière, il y en a un qui a bien moins fait parler de lui, mais qui se doit d’être mis en avant. En effet, Elite Dangerous dont nous allons parler n’a pas eu le même tapage médiatique que son rival, mais pourtant, Chris Roberts reconnaît de lui même les qualités de ce titre.
Comme le morceau est plutôt gros, on va commencer par le plus simple. Elite Dangerous est un SpaceSim Sandbox en monde ouvert. Donc, pour ceux qui dorment au fond, c’est un simulateur de pilotage spatial, laissant le contrôle total de la manière de jouer aux joueurs.

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Avant d’aborder le gameplay, je voudrais aborder d’abord la partie technique. Le jeu ne requiert pas une bête de course pour le faire tourner en ultra qualité, et est tout de même très beau. Le pilotage de votre vaisseau dans un environnement dense comme une ceinture d’astéroides reste très fluide, même en pleine mêlée galactique. Mettons aussi l’accent sur la carte de la galaxie, puisque la quasi totalité de la carte est à l’echelle de la galaxie (distance entre les étoiles et entre les planètes des systèmes connus), et chose autant effarante que faisant briller les yeux : Chaque étoile peut être approchée et l’on peut visiter son système. Il y a 400 Milliards d’étoiles dans notre galaxie. Il y a 400 milliards d’étoiles dans le jeu qui attendent d’être découvertes. Voila pour vous donner une idée du moteur. Compatible Oculus à ce que j’ai pu comprendre, donc, du rêve en bouteille.

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On a l’air con avec ça

Mais y’a mieux ! On a beau être dans la galaxie et sentir l’immensité de l’espace autour de nous, nous ne sommes jamais seul. Une myriade de spatioports et de PNJ appartenant à diverses factions mineures, elles mêmes alignées sur une des trois factions majeures de la galaxie (ou indépendantes), se disputent autorité et contrôle des régions. Chaque action que vous faites, quêtes vous accomplissez, flotte que vous détruisez, affecte l’équilibre de systèmes entiers et des marchés qui ne dorment jamais, et promet donc pour plus tard de sacrés batailles rangées pour occuper un système clé pour sa faction.

Factions

Même si le jeu est disponible à l’achat, soyez sûr qu’il y a un principe majeur sur lequel il ne transige pas : La communauté a soutenu le développement, c’est elle qui décide de ce qui sort pour la suite en contenu sur le jeu, et ce genre de mentalité qui permet de se faire une fanbase énorme a disparu malheureusement depuis longtemps… Il y a donc une grosse quantité de projet qui sont en cours, et qui sont trop longs à aborder ici…

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Bref, une fois le jeu installé et lancé, vous créez votre profil de pilote : Le jeu vous largue dans une station aléatoire, avec un vaisseau de base, et 1000 crédits. Et ensuite, débrouillez vous seul. Il vaut mieux avoir passé du temps sur les tutoriaux pour maîtriser sa configuration et ne pas s’ecraser avant de se lancer seul face à la galaxie, et commencer par des missions simples afin de faire son pactole sûrement. Mais en même, c’est cette liberté totale qui est un des points les plus importants du jeu : la seule manière de jouer le jeu, c’est celle que vous voudrez employer. Et alors la, le choix est vaste: Transporteur, Marchand, Mineur, Explorateur, Contrebandier, Pirate, Chasseur de Prime, vous avez le choix de faire que ce qu’il vous plaît en fonction de votre propre style.

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Ces rôles s’articulent autour de trois axes, permettant chacun d’atteindre le rang d’Elite (une expérience affichée pour tout ceux qui vous croiseront) : Combat, Marchandage, Exploration.
Coté Vaisseau, il en existe un très grand nombre à tout les prix, que l’on peut customiser à souhait pour les rendre personnels. Un vaisseau polyvalent Cobra MK III pourra très bien faire du convoyage correctement si vous investissez dans des soutes, ou pourra se transformer en chasseur lourd en investissant dans du meilleur matériel de combat. Il existe des vaisseaux spécialisés dans le combat (Fighters Léger/Moyens/Lourds), possédant peu voir pas de capacité de soutes et de jump mais très agiles et armés, des vaisseaux marchands (l’exact opposé des fighters…), des vaisseaux d’exploration et les ‘Multipurpose’, bons en tout mais dépendants de leur équipement internes. Notez que les vaisseaux-mères ou ‘Capital Ship’ ne sont pas jouables, mais sont de formidables adversaires en zone de guerre, capable de raser une flotte en un éclair.

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Le jeu prend tout son sens à plusieurs ou alors avec ses propres objectifs de progression et ses propres découvertes. C’est un univers entier, au sens propre qui bouge en permanence et permet de faire fortune, carrière dans des factions, de devenir ce que bon vous semblera etc.

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On pourra finalement lui reprocher d’être qu’une console de pilotage dans un univers libre, mais c’est bien plus que ça.
C’est un jeu excellent, exceptionnel, vaste, et grandiose, dans un univers somptueux, qui ne dort jamais. Les seuls points négatifs réels qu’on peut lui attribuer sont sa difficulté de prise en main et son écart par rapport à Star Citizen qui se veut plus complet, diront certains… mais les deux styles sont finalement très différents, et l’expérience de ce type de jeu ne reste finalement réservé qu’a ceux qui ont suffisamment d’imagination et de rêve pour s’inventer leur propre contenu et objectifs.

Our Score

On va lui donner un 4,3/5, 0,7 points pour la difficulté de la prise en main, à mon avis.


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